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« Pratiquer l’aromathérapie en 2024 : 6 réflexes à adopter pour faire évoluer son approche »
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Je veux les 6 bonnes pratiques
Le printemps s’éveille et les premières allergies aussi. Quoi de plus désagréable que d’avoir les yeux qui piquent, la gorge qui brule, le nez qui coule ?
Je vous propose 5 solutions de fond qui s’inscrivent dans la stratégie pour vaincre les allergies printanières pour longtemps.
1. Avec le miel, vous vous désensibiliserez
Quelques mois auparavant, vous pouvez faire votre propre désensibilisation avec du miel toutes fleurs de votre région. Le miel est porteur de quelques grains de pollen qui habitueront votre corps.
Choisissez un apiculteur dans un rayon de 50 km autour de chez vous et de préférence bio. Pendant 3 à 6 mois, prenez 1 cuillère à café de ce miel par jour, hors des repas, dans une tisane par exemple.
2. Votre muqueuse intestinale, vous réparerez
La muqueuse intestinale fait une cellule d’épaisseur, elle peut donc facilement se fragiliser. Au fil des agressions, les cellules peuvent s’écarter, laissant passer de grosses molécules faisant réagir le système immunitaire. On dit qu’elle est devenue poreuse.
Pour la réparer, il est nécessaire, d’une part, d’avoir un microbiote intestinal en parfait état (ne vous précipitez pas pour autant sur les premiers probiotiques vendus). D’autre part, la muqueuse intestinale doit être suffisamment perméable pour éviter de laisser passer des protéines allergènes et de stimuler continuellement le système immunitaire.
La glutamine permet de garder les cellules bien serrées. Les aliments contenant de la glutamine sont le jaune coulant des œufs, la moelle des os, le poisson, les fruits de mer, les viandes en général, les épinards, le persil également. Le corps est normalement capable de la synthétiser aussi si son apport en molybdène est suffisant. Évitez les aliments irritants pour vos intestins est aussi incontournable. À vous de les trouver, mais souvent le gluten du blé moderne et la caséine des produits laitiers sont de grands perturbateurs.
3. Les acides gras, vous consommerez
Les acides gras protègent les muqueuses des inflammations et sont nécessaires à la santé de la peau, des muqueuses, du système nerveux et cardiovasculaire. Ils sont utiles quand ils sont non chauffés et de première pression à froid.
Variez les huiles dans votre assiette (noix, colza, olive, cameline, bourrache, carthame…). Et n’oubliez pas les poissons gras du type maquereau, sardine, hareng, et également le saumon et le thon plus ponctuellement.
4. Les sulfites et autres additifs, vous éviterez
L’anhydride sulfureux est un conservateur présent dans le vin blanc et de nombreux vins, mais il est également utilisé pour garder la couleur vive des fruits une fois séchés. Un abricot sec bio est marron (sans sulfite) alors qu’un abricot sec de grande surface est orange clair (avec sulfite). Il en est de même de tous les fruits séchés. Tous les pesticides et insecticides sont aussi à éviter.
Certains aliments favorisent par ailleurs la montée de l’histamine : le chocolat, les fraises, le champagne, les harengs et produits fumés.
Un environnement pollué et enfumé sera un facteur aggravant de plus.
5. Les plantes, vous utiliserez
Plusieurs solutions naturelles existent pour remédier aux allergies. Les plantes antihistaminiques telles que le plantain (tisane), l’huile essentielle d’estragon (à diluer dans de l’huile végétale), les huiles essentielles contenant des chamazulènes, de couleur bleue (camomille matricaire, tanaise).
Vous pouvez prendre les hydrolats de matricaire à raison 3 c à soupe dans un litre d’eau à boire sur la journée pendant 40 jours.
L’huile végétale de nigelle (1 à 3 c à café à avaler par jour).
La gemmothérapie, thérapie informationnelle par les bourgeons de plante est également utile pour leur action de terrain et anti-inflammatoire (Ribes nigrum, Romarin…).
Il existe bien d’autres aides naturelles pour vous accompagner lors de vos allergies ou pour les prévenir. Le mieux est de s’y prendre 3 à 6 mois à l’avance pour obtenir de bons résultats le printemps venu.
