Comment utiliser les huiles essentielles en oncologie ? Témoignage de Sophie

Sophie, aide-soignante en oncologie à la Timone raconte comment suite à la formation REFERENT en aromathérapie, elle a mis en place son projet à l'hôpital

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Sophie, aide-soignante en oncologie à la Timone raconte comment suite à la formation RÉFÉRENT en aromathérapie, elle a mis en place son projet.

Comment as-tu initié ce projet ?

J’ai pu m’inscrire à la formation Référent aroma (donnée par Anne-Laure Jaffrelo) et proposée par l’APHM. Mon projet était plus ou moins constitué, mais j’avais tout à apprendre sur l’utilisation des huiles essentielles.

J’avais bien en tête, les types de symptôme que je voulais prendre en charge comme :

  • l’anxiété, le stress
  • les nausées et vomissements causés par les effets secondaires des chimiothérapies
  • l’accompagnement des personnes en fin de vie

Les apports de la formation Référent aroma

La formation référent aroma de Vocation aroma m’a appris à :

  • Établir un projet de soins. Ce projet a été validé à plusieurs niveaux de l’encadrement, le médecin référent du service, la cheffe de service et enfin le chef de pôle.
  • Sélectionner les huiles essentielles qui correspondent aux symptômes sélectionnés et qui ne présentent pas de contre-indication afin de constituer une trousse aromatique.
  • Adapter les doses en fonction du traitement du patient.
  • Savoir élaborer des synergies pour diffuser ou pour masser.
« Je me sens utile et quand un patient en fin de vie quitte ce monde avec une meilleure prise en charge »

Qu’as-tu pu mettre en place ?

Pour les nausées : j’utilise l’olfaction de
compresses imbibées de 2 à 3 gouttes HE citron zeste. Le patient respire à volonté. Une fois rentré à la maison, il sait également se faire un stick olfactif avec de l’huile essentielle de gingembre et menthe poivrée et l’utiliser correctement.

Pour les patients stressés par une première cure de chimio, j’utilise le toucher détente après la toilette et j’installe un diffuseur. Cela dure généralement 30 min. Je masse avec un mélange à 3 % dans 10 ml d’huile végétale pour éviter les interactions médicamenteuses. Dans la journée, je leur remets le diffuseur 2 fois dans la journée.

« Ils sont vraiment contents de la prise en charge aromatique car ils se sentent détendus et réconfortés »

Comment j’utilise les huiles essentielles auprès de patients en fin de vie ?

Pour les patients en fin de vie, souvent non communicants : le diffuseur reste dans leur chambre et je l’allume 2 à 3 fois par jour.
Les traits de leur visage normalement crispés par la douleur se détendent. Ils sont nettement plus sereins. L’odeur des huiles essentielles envahit la chambre, les familles en bénéficient aussi et nous disent que cela les apaise également.

Aujourd’hui, après 1 an d’utilisation au sein du service, nous pouvons constater que les patients apprécient l’utilisation des huiles essentielles. Personnellement, je me sens utile et quand un patient en fin de vie quitte ce monde avec une meilleure prise en charge. Cela me motive à continuer.


Retrouvez les huiles essentielles utilisées en oncologie et soins palliatifs et les études s’y rapportant dans mon dernier livre « Aromathérapie pour les soignants », Éditions Dunod.


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