Aromathérapie : 11 erreurs à éviter dans votre pratique professionnelle

Les 11 erreurs à éviter dans votre pratique professionnelle de l'aromathérapie

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« Pratiquer l’aromathérapie en 2024 : 6 réflexes à adopter pour faire évoluer son approche »

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Vous souhaitez utiliser les huiles essentielles dans votre pratique professionnelle ou vous le faites déjà, mais peut-être, commettez-vous ces erreurs ?

Erreur n° 1 : oublier de demander s’il y a des allergies

Lorsque vous conseillez ou utilisez une huile essentielle qui vous semble « douces » et sans contre-indication, demandez systématiquement si la personne qui fait appel à vos conseils souffre d’allergie.

Par exemple, (déjà vu) :  le kinésithérapeute ou l’ostéopathe qui utilise de la gaulthérie sans demander s’il y a une allergie à l’aspirine.

Toujours demander s'il y a des allergies

Erreur n°2 : utiliser les huiles essentielles auprès des patients ou consultants comme vous le faites à la maison

Il y a une différence entre les utiliser sur soi et les proposer à un client ou un patient.

Un coup ? De l’hélichryse italienne sur le choc. Un stress ? Une application sur le plexus solaire.. etc.
Pour vous, vous allez les utiliser non diluées, voire, par voie interne pour un rhume par exemple.

En cabinet en revanche, les huiles essentielles ne sont pas utilisées pour des actions d’urgence. Par conséquent, les dosages sont peu élevés, mais les applications plus fréquentes.

Si vous n’êtes pas médecin, vous ne pouvez pas conseiller d’avaler les huiles essentielles.

Erreur n° 3 : ne pas prendre en considération la personne qui vous consulte

  • Peut-être ne veut-elle pas utiliser l’aromathérapie parce qu’elle n’y croit pas, que les odeurs l’importunent…
  • La personne suit-elle un traitement particulier, auquel cas certaines huiles essentielles seront à éviter.
  • Peut-être a-t-elle une peau très réactive, un terrain allergique.
prendre en considération la personne qui vous consulte

Le mieux est de personnaliser, de faire des tests olfactifs et cutanés.

Erreur n°4 : conseiller ou utiliser VOTRE huile essentielle préférée

Il est important de rester le plus objectif possible, au lieu de faire choisir à votre patient ou consultant l’odeur qui lui convient.

Pensez toujours à investiguer sur ses parfums préférés ou les huiles essentielles qui lui sont déjà bénéfiques.

Erreur n°5 : oublier d’arrêter son diffuseur

Si vous diffusez des huiles essentielles dans votre cabinet ou dans une chambre, ne pas le laisser tourner plus de 30 minutes.

Le mieux est d’utiliser un diffuseur avec un programmateur qui permet de faire une diffusion séquencée légère, qui n’incommodera personne. On peut également utiliser des vaporisateurs

Ne pas oublier d'éteindre votre diffuseur

Erreur n°6 : oublier de faire des pauses dans les utilisations

Si vous faites du massage, ne proposez pas systématiquement un mélange aromatique car vous absorbez aussi les huiles essentielles et saturez vos émonctoires. Vous augmentez ainsi vos risques d’allergies cutanées.

Entre la diffusion, l’application cutanée et les huiles que vous utilisez à la maison, comptez le nombre de gouttes que vous utilisez par jour.

Limitez-vous à 25 gouttes maximum par jour.

Erreur n°7 : oublier de désinfecter ses flacons

Ou bien de nettoyer son diffuseur, d’organiser son stock pour jeter les fins de flacons qui pourraient être oxydées..

Erreur n°8 : calquer les recettes toutes faites, trouvées dans les livres

Utiliser une recette toute faite sur une pathologie et non sur un patient.

Comme déjà expliqué, il vaut mieux personnaliser au maximum les conseils en aromathérapie.
Dans la mise en place de protocoles en établissements de soins, il y aura une formule étudiée pour convenir aux patients concernés par les troubles choisis d’être inclus dans le protocole aromatique.

Évitez les recettes toutes faites, trouvées dans les livres

Erreur n°9 : tomber dans le piège et répondre à la question « Vous n’avez pas une huile essentielle pour… ? »

S’il est parfois tentant de répondre car vous connaissez bien vos huiles essentielles, cette question cache toujours un monde parfois insoupçonné sur des pathologies, des états de grossesse ou émotionnel. Vous avez alors de grandes chances de passer à côté et de donner le mauvais conseil.

Les huiles essentielles sont presque devenues des panacées, mais elles sont loin de répondre à toutes les problématiques (une huile essentielle ne pourra jamais combler une carence en vitamines par exemple) et il peut être dangereux de conseiller une huile sans diagnostic ni entretien avec la personne en face.

Erreur n°10 : ne raisonner qu’en termes d’aromathérapie scientifique ou clinique

Oublier de raisonner en termes d’odeur, de plaisir, de sensation. Choisir une huile essentielle uniquement pour ses propriétés sans tenir compte du bien-être que procure cette odeur ne fonctionnera pas.

Erreur n°11 : se déconnecter de son intuition

Une fois que l’on maîtrise les propriétés physiques et subtiles de la plante et que l’on reste à l’écoute de ses consultants, il n’est pas rare que la plante vienne comme une intuition se présenter à nous. Cela paraît peut-être bizarre, mais en m’entretenant avec différents aromathérapeutes, c’est aussi une façon de choisir une huile essentielle pour une personne.

Rester connecté à son intuition

En conclusion

Les raisons de se former concernent tout le monde. Pas seulement les professionnels de santé ou du bien-être.
Il est important que chacun sache ce qu’il fait avec les huiles essentielles pour éviter les mésusages, pour plus d’efficacité et au final plus de plaisir 😊


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