Pourquoi est-il si difficile d’arrêter le gluten et les produits laitiers ?

Pourquoi est-il si difficile d’arrêter le gluten et les produits laitiers ?

Découvrez le guide offert
« Pratiquer l’aromathérapie en 2024 : 6 réflexes à adopter pour faire évoluer son approche »

Téléchargez le guide offert

Je veux les 6 bonnes pratiques
guide offert vocation aroma

Manger sans gluten et/ou sans produits laitiers vous parait insurmontable ?
J’entends souvent la réflexion :

« Ah non mais moi, c’est MON plaisir de manger du beurre ou du pain ou du fromage »

Ou bien

« Mais moi l’idée que je ne peux plus jamais manger de ça me terrifie »

Ou bien encore

« Ça me déprime de savoir que je ne pourrais plus manger de…. »

Ces réflexions peuvent venir de gens qui ont parfois seulement un inconfort digestif, mais aussi de personnes souffrant horriblement de nombreux symptômes vraiment handicapants qui nécessitent l’arrêt du gluten et des produits laitiers… Voici les raisons principales de ces difficultés.

Trois raisons principales à la difficulté d’arrêter le gluten et les produits laitiers

Le conditionnement culturel

Si toutes ces personnes étaient nées en Asie, sans boulangerie aux alentours, sans fromage dans les supermarchés, avec, pour petit déjeuner, une soupe de riz et pour finir le repas, un dessert au lait de coco, alors elles ne se poseraient même pas la question. Manger du pain et du fromage leur apparaîtrait « exotique » tout comme un français qui mange un tandoori indien ou un plat coréen.

En Asie, la culture, le climat et les habitudes n’incluent pas ce type d’aliment. Durant les 3 ans où j’ai vécu en Thaïlande j’ai mangé sans gluten et sans laitage sans le faire exprès et sans y penser. Il faisait bien trop chaud pour avoir envie de fromage et il n’y avait pas la possibilité d’en acheter.

Notre conditionnement, notre culture et le climat nous ont habitués à consommer régulièrement du pain et des produits laitiers.

Le défi de tenir dans le temps

Le défi, dans l’arrêt de ce type d’aliments, est donc de ne pas se faire mener par le bout du nez par ses habitudes et sa dépendance et de garder un recul nécessaire et son humour. Plusieurs paliers sont nécessaires.
Tout d’abord passer le cap des 21 jours, temps pour mettre en route de nouvelles habitudes pour faire ses courses, trouver de nouvelles recettes et s’habituer à l’idée que l’on peut faire sans.
Ensuite continuer jusqu’à 3 mois pour aider le corps à se libérer de ces substances et à se réparer (votre système digestif vous remerciera).
Restez centré sur votre objectif santé de retrouver votre vitalité. La demi-mesure ici ne fonctionne pas, les écarts sont parfois longs à récupérer.
Au bout de deux ans, manger un croissant ne vous vient même plus à l’idée. Mais il est toujours nécessaire de se renouveler dans ses recettes pour ne pas se lasser et continuer à se faire plaisir.

Le gluten et les produits laitiers sont addictifs

L’autre raison, moins évidente aux yeux des intolérants (et qui n’en est pas moins active), est le fait que le gluten et la caséine sont des substances hautement addictives qui rendent par conséquent dépendant.
Les gliadomorphine et caséomorphine formées lors de la digestion agissent comme des drogues sur le cerveau et le système nerveux.

La digestion du blé produit des peptides, des fragments de protéines qui ne sont pas correctement digérées, passent la barrière intestinale. Celles-ci vont voyager à travers le flux sanguin pour venir stimuler les récepteurs d’opiacés du cerveau et former des gliadomorphines pour le gluten et caséomorphines pour les produits laitiers.

Les effets de cette stimulation sur l’organisme engendrent une modification directe de nos comportements alimentaires (mais aussi les changements d’humeur : anxiété, irritabilité, crises d’angoisses et d’autres troubles du comportement bien plus graves).

Les personnes qui ont l’habitude d’une alimentation riche en gluten peuvent s’attendre à subir de 1 à 3 semaines de symptômes de sevrage liés à l’arrêt.


Et vous où en êtes vous dans votre alimentation et confort digestif ?


Vous souhaitez vous former à l’aromathérapie ?

que vous soyez praticien (sophrologue, naturopathe, réflexologue, masseur..) ou soignant (infirmière, aide-soignante, médecin, ergothérapeute, psychomotricienne…)

Vocation Aroma vous propose un ensemble de formations adaptées en fonction de votre situation et de vos objectifs

Je découvre
Retour en haut